Pourquoi ce n'est pas une bonne idée d'être un ingénieur génie civil en Inde

Le génie civil a enregistré le taux de placement le plus faible, à peine 38% entre 2012-13 et 2015-16, parmi les six filières d'ingénierie approuvées par le Conseil indien pour l'enseignement technique (AICTE). À une époque où le secteur de la construction est l’un des plus dynamiques cette apparente absence de demande d’ingénieurs civils est plutôt surprenante.

Les données de l'AICTE montrent qu'au cours de cette période, le génie chimique affichait les taux de placement les plus élevés. Étonnamment, le secteur de l'électronique et des communications affichait également un taux de placement relativement faible de 48%. Seuls trois domaines, génie chimique, informatique et génie mécanique- ont vu entrer plus de la moitié de leurs diplômés.

Les données montrent également une variation considérable des pourcentages de réussite d'un flux à l'autre, le génie civil enregistrant à nouveau le taux le plus faible (39%) et l'électronique et les communications enregistrant un taux de réussite de 74% en matière d'élimination du cours.

L'ingénierie mécanique reste le secteur d'ingénierie le plus populaire, avec plus de 20 étudiants lakhs inscrits aux cours approuvés par l'AICTE, suivis par l'informatique, le génie civil, l'électronique et la communication, l’ingénierie électrique et le génie chimique. L'ingénierie mécanique a enregistré 47% d'échecs au cours de ces quatre années, mais le nombre de personnes placées dans la filière représente à peine 50%. Le génie chimique est la branche la moins préférée avec seulement 86 000 étudiants inscrits en quatre ans.

Fait intéressant, entre 2013-2014 et 2017-2018, seulement 55% des sièges techniques agréés par l'AICTE ont été pourvus et 214 instituts ont été fermés au cours de cette période. Plus de 77 lakh étudiants se sont inscrits à divers cours de génie au cours de cette période, dont plus des trois quarts sont des garçons.

Selon les experts du secteur, le pourcentage de sièges réservés à des postes d'ingénieurs pourvus a diminué avec le temps en raison de l'explosion du nombre de sièges. Un autre facteur, suggèrent-ils, est que les diplômés des écoles d'ingénieurs ne possèdent pas toujours les compétences requises par l'industrie, ce qui les empêche de se faire embaucher.

Les données montrent également une variation considérable des pourcentages de réussite d'un flux à l'autre, le génie civil enregistrant à nouveau le taux le plus bas (39%) et l'électronique et les communications enregistrant un taux de réussite de 74%.